jeudi 22 septembre 2011

Le dua Nasiri

Le dua Nasiri est bien connu spécialement dans le Maghreb où il a été récité entre-autre pendant la colonisation, si bien qu'au Maroc, il a pour fonction éssentielle d'être récité en temps d'oppression. On le doit au Shaykh Soufi  Muhammad Ibn Nasir. Cette très belle récitation vient du Maroc. 

lundi 19 septembre 2011

Une très belle citation d'Attar

Une très belle citation d'Attar (r) qui est tellement vrai; qu'Allah nous permette d'être éveillé avant que l'ange de la mort vienne nous visiter:


"Dans le commencement de la vie tout a été inutilité, enfantillage, faiblesse et insouciance.
Au milieu de la vie tout a été singularité et démence de jeunesse.
A la fin, lorsque la vieillesse s’empare de nous, l’âme devient languissante et le corps ...débile.

Avec une telle vie disposée par la folie, comment l’âme pourra-t-elle s’orner des qualités spirituelles ?
Nous vivons dans l’insouciance depuis le commencement jusqu’à la fin, aussi le résultat que nous obtenons est-il nul. Et l’homme finit souvent par obéir à l’âme concupiscente qui asservit tant de gens.
Des milliers de coeurs sont morts de chagrin, et cette chienne d’âme infidèle ne meurt jamais. "

lundi 12 septembre 2011

La vie de Rabi'a al Adawiya, Une Sainte musulmane du VIII ème

La vie de Rabi'a al Adawiya, Une Sainte musulmane du VIII ème

Considérée comme l'une des plus grandes saintes de l'Islam, Rabi'a al-Adawiyya (185H/801 JC) est la figure qui illustre par excellence la sensibilité de l'amour spirituel féminin. Elle fût celle qui a le plus exprimé son Amour pour le Seigneur par ses actes, ses paroles et ses poèmes. Elle mena une vie de célibat consacrée exclusivement à la dévotion, à la contemplation et au pur Amour de Dieu..


Rabi'a al Adawiya:

"Mon Dieu, les yeux de tes serviteurs se sont fermés alors que les étoiles scintillent au firmament.Les Rois ont fermé leurs portes, mais celle de ta Miséricorde sont toujours ouvertes. Chaque amant s'est retiré avec son aimé et moi, me voici, je demeure entre Tes mains! ..."

Un petit livre que je recommande:

https://www.amazon.fr/vie-Rabia-al-Adawiyya-Benghal-Jamal-Eddine/dp/2911509315/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1315827270&sr=1-2

mercredi 7 septembre 2011

Rumi à propos du soufisme ...

" Cette dure discipline et ce rude traitement sont un four pour extraire les scories de l'argent. Cette mise à l'épreuve purifie l'argent ; quand il bout, l'écume remonte à la surface. "

Rumi

lundi 5 septembre 2011

Shaykh Muhammad ibn al-Habib al-Filâlî (1295/1876-1391/1971)

Shaykh Muhammad ibn al-Habib al-Filâlî (1295/1876-1391/1971)


Son Lignage :


Il est Noble Soufi, Maître, Guide vers Allah (Sobhanahou wa Tâala) et Shaykh de la tariqa Darqawi, Sayyidi Muhammad ibn al-Habib ibn as-Siddiq al-Amghari al-Idrisi al-Hasani.


Ses ancètres étaient basés à Marrakech, et il est apparenté à Moulay 'Abdullah Amghar, qui est enterré à Tanasleht, près de Marrakech, un descendant d'une lignée qui remonte à 'Ali et Husayn. Cette branche de la famille à émigré à Tafilalat et s'y est établi. Son père émigra vers Fes, s'y établi , ses descendants y vivant encore.


Sa Naissance et Son Éducation Première :


Il est né à Fes, berceau des connaissances et source des gnoses, en 1295 AH. À l'age requis, il intégra l'école coranique de Qantara Abu'r-Ru'us dans le quartier Sharabiliyyin où il étudia avec le faqih et Saint authentique, Sidi al-Hashimi as-Sanhaji, apprenant les bases de la lecture, de l'écriture et de la récitation du Noble Qur'an. Il les a également étudié avec le faqih Sidi Ahmad al-Filali à l'école de Qasba an-Nawwar et mémorisa le Qur'an auprès de lui.


Son Éducation Secondaire et Son Instruction :


Après avoir complété ses études à l'école coranique, il la quitta et commença s'imprégner du nectar le plus fin de l'éducation la plus indispensable et du savoir le plus bénéfique depuis ses sources les plus pures. C'était aux environs de 1312. à la mosquée Abu'l-Junud à Fes, il étudia avec le célèbre faqih à la pure récitation, Sidi Mahmad al-Irari, se concentrant sur la Ajrummiyya, la Alfiyya et as-Sullam de Bannani et Les Qualités de Muhammad de at-Tirmidhi.

Ensuite à la mosquée Qarawiyyin, qui jouit d'une renommée très étendue, il étudia le Mukhtasar de Khalil avec az-Zurqani, Bannani et al-Kharashi avec le faqih et Shaykh de la Communauté, Sidi Ahmad ibn al-Jilali al-Amghari.


Il étudia le Tuhfa avec le commentaire du Shaykh at-Tawudi ibn Sawda et la Collection de Adab du Maître et de l'Élève du Shaykh Khalil avec le faqih Sidi Abu Bakr ibn al-'Arabi Bannani.


Il étudia une partie du Sahih de l'Imam al-Bukhari et les Hikam d'Ibn 'Ata'llah avec le faqih Sidi Ahmad ibn al-Khayyat az-Zargari.
Il étudia az-Zaqqaqiyya avec les annotations que le shaykh lui-même écrivit avec le faqih Sidi 'Abdu's'-Salam al-Huwari.
Il étudia le Alfiyya avec al-Makudi et al-Muwaddih avec le faqih Sidi Khalil al-Khalidi.
Il étudia une partie du Jami' al-Jawami' et une partie du Musnad d'Ahmad ibn Hanbal avec le faqih Muhammad ibn Ja'far al-Kittani .


Il étudia une partie du Mukhtasar de Khalil, un résumé du Mukhtasar as-Sa'd, et une partie du Tawhid al-Murshid avec le commantaire du Shaykh at-Tayyib ibn Kiran avec le faqih doué en connaissance et Maître ès Sciences, Sidi J. Muhammad Fatha Junun.
Du faqih et Shaykh de l'Islam, Moulay 'Abdullah ibn Idris al-Badrawi, il apprit le Sahih d'al-Bukhari, une partie du Mukhtasar of Khalil, al- Isti'ara du Shaykh at-Tayyib ibn Kiran, et une partie du Hamziyya de al-Busiri avec le commantaire d'Ibn Hajar.


Il apprit une partie du Mukhtasar de Khalil, ash-Shifa' de Qadi Abu'l-'l-Fadl 'Iyad as-Sibti et une partie du al-Murshid al-Mu'in de Mayyara du faqih Soufi, Sidi Hammad as-Sanhaji.
Il apprit al-Murshid al-Mu'in du faqih Sidi Muhammad ibn 'Abdu'r-Rahman al-Filali.


Il arrêta alors ses études en 1319 lorsqu'il réalisa son désir de s'emplir de connaissances et d'éducation, puis commença à enseigner la Connaissance sur la base du volontariat à la mosquée Qasba an-Nawwar de Fes, enseignant al-Murshid al-Mu'in, le Mukhtasar de Khalil, the Muwatta' de l'Imam Malik, as-Sanusiyya, et le tafsir. Il continua à remplir les devoirs de son second travail d'enseignant jusqu'à ce qu'il émigra vers la ville de Meknas et y prit résidence en 1355. Il y poursuivi sa distinguée activité d'érudit en prodiguant des enseignements à la mosquée de Zaytuna sur le Tafsir et le Fiqh utilisant la Risala de al-Qayrawani, et pour le Tasawwuf, se servant des Hikam d'Ibn 'Ata'llah, du al-Murshid al-Mu'in, du ash-Shifa de Qadi 'Iyad, du as-Sullam de Bannani et du Alfiyya de al-Makudi.


Son Ijaza :


Le Shaykh Sidi Badru'd-din ad-Dismishqi lui donna une ijaza écrite à Damas et en reçu également une du Qadi de Tlemcen, Sidi Abu Shu'ayb ainsi que des ijazas orales du Connaissant Sidi Ahmad ibn al-Jilali al-Amghari, et du faqih Sidi Abu Bakr ibn al-'Arabi Bannani.


Ses Voyages :


En 1350 il se rendit en Terre Sainte afin d'y accomplir le devoir sacré du Hajj et alla dans la région de Kinana. Il y rencontra certains des Connaissant, dont Shaykh Bakhit al-Muti'i et Shaykh as-Simaluti. Il voyagea en Syrie et y rencontra certains des Connaissant, dont Tawfiq al-Ayyubi et Shaykh Badur'd-din ad-Dimishaqi. Par la suite, il se rendit également en Algérie et y rencontra quelques Connaissant. Entre autres, à Blida, il rencontra Shaykh Sidi Muhammad ibn Jalul et Sidi Ahmad, puis à Fagig dans la région de Oujda y rencontre les Érudits, dont le Shaykh al-Islam, Sidi Muhammad al-Qadi et le Qadi Sidi Jalul. Il y donna des leçons sur le Sahih d'Al-Bukhari et le al-Murshid al-Mu'in avec les commentaires de Shaykh at-Tayyib ibn Kiran.

Il voyagea alors vers le Hijaz et y fit le Hajj de la Maison Sacrée d'Allah (Sobhanahou wa Tâala) une fois encore, aux environs de 1360.

En 1391, il quitta Maknas en compagnie de sa femme, pour se rendre en Terre Sainte avec l'intention de réaliser un troisième Hajj à la Maison Sacrée d'Allah (Sobhanahou wa Tâala), mais décéda sur le chemin avant d'avoir pu accomplir son objectif. Ainsi, les paroles d'Allah Tout-Puissant (Sobhanahou wa Tâala) d'une clarté sans équivoque s'appliquent à lui : « Et quiconque sort de sa maison, émigrant vers Allah et Son messager, et que la mort atteint, sa récompense incombe à Allah. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (4:100). Le Prophète (Salla Allah 'Alayhi Wa Sallam) a dit, dans un noble hadith, « Quiconque part ainsi pour le Hajj ou la 'Umra et meurt en chemin n'aura pas à subir le Jugement et il lui sera dit d'entrer au Paradis ».


Son Leg Intellectuel :


Il a écrit un Diwan intitulé « Le désir des Murids voyageant et le don des Gnostiques Cheminants ». il a été publié deux fois. Il a écrit un commentaire du Hadifa du Shaykh Sidi Muhammad al'Arabi al-'Alawi al-Madghari qui contient des supplications au Prophète (Salla Allah 'Alayhi Wa Sallam) des Ayats du Qur'an quelques hizbs Shadhili. Il a également écrit un commentaire sur la Salat al-Mashishiyya.


Sa Position de Connaissant :


Il fut un Connaissant et un Faqih doué d'une grande perception. Il était familier avec de nombreuses sciences, et particulièrement brillant en Tafsir et Tasawwuf.


Sa Poésie :


Il a laissé une trace profonde dans le monde de la poésie, son talent l'ayant conduit a composer quelques qasidas sur le Tasawwuf, le bon caractère, l'éloge à Allah (Sobhanahou wa Tâala), l'éloge au Prophète (Salla Allah 'Alayhi Wa Sallam) et des remontrances spirituelles.


Sa Mort et Son Enterrement :

Il rejoignit son Seigneur (Sobhanahou wa Tâala) le visage orienté vers la Terre Sainte afin de réaliser le Hajj à la Maison Sacrée d'Allah (Sobhanahou wa Tâala) dans la ville de Blida, en Algérie, le lundi 23 Dhu'l-Qa'da 1391. Il a été enterré le même jour dans la zawiya darqawia qui venait d'être récemment construite et qu'il avait lui-même inauguré. C'était dans la rue Belqasim al-Wizri de Blida. Plus tard, il fut déplacé depuis le lieu de son enterrement à celui de sa seconde demeure, la ville de Meknes, où il fut ré-enterré après l'heure de 'Asr le lundi 14 Dhu'l-Hijja de la même année, au sein de sa zawiya, à l'endroit où il avait ordonné que l'on l'enterra, à Darb al-Pasha, près de la mosquée Zaytuna

Puisse Allah (Sobhanahou wa Tâala) pardonner ses pêchers, voiler ses fautes, l'accepter en le couvrant d'honneur et le faire séjourner dans les degrés les plus élevé de l'Illiyin en compagnie des Prophètes, des Véridiques, des Martyrs et des Vertueux.Amin .


Source: traduit par l'équipe du site www.soufisme-fr.com