samedi 4 février 2012

La lumière de Muhammad (saws)

                        La lumière de Muhammad (saws)


La nature lumineuse du Prophète Muhammad (que Dieu prie sur lui et le salue), participe pour lui comme pour chaque chose créée. Tout vient de Dieu et donc de Sa Lumière. La Tradition rapporte qu’il fut la première de toutes les formes créées qui contient en elle toutes les autres. Le Prophète a dit : « J’ai reçu la somme de toutes les paroles » et également : « Adam était encore entre l’eau et l’argile que j’étais déjà ». Il est donc comme la graine qui contient l’arbre tout entier.


Sa nature lumineuse est confirmée par ce qui suit :


-La Mère des croyants, A’isha, a dit de lui que « sa nature était le Coran » c’est-à-dire que le Coran s’est transmué en lui au point de devenir sa propre nature. Or :


« Notre Messager (Muhammad) , vous est certes venu, (…) Une Lumière et un Livre explicite vous sont certes venus de Dieu ! » (Coran, V, 15)


-selon les expressions coraniques, Muhammad (saws) est un « flambeau rayonnant » (Coran, XXXIII, 46), un « exemple excellent » (XXXIII, 21), d’une « condition éminente » (LXVIII,4).


Il a assumé toutes le vicissitudes terrestres, la condition humaine dans son intégralité, dans la plus totale servitude ; en effet, le Prophète est dit « ummi », « illettré » en langue arabe, qui a aussi le sens de virginité primordiale de celui qui vient d’être enfanté ; c’est l’état d’innocence de celui qui est totalement pur et réceptif, celui qui ne sait rien, qui ne prétend rien, qui n’est rien, que par Dieu qui Seul Est. C’est le « fakr » (pauvreté), la simplicité évangélique. Ce dépouillement individuel est également implicitement contenu dans l’un des noms secondaires du Prophète : « Abd’Allah » ( le serviteur de Dieu). Si l’homme ne s’est préalablement pas vidé de toute prétention d’être une réalité en soi, de tout ce qui n’est pas Dieu, il ne peut être « plein » de l’éternelle présence, ce mystère que le Coran mentionne en ces termes : « Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire ». La réalisation de cette proximité est suggérée dans un autre nom du Prophète : « Habib Allah » (l’Aimé de Dieu) ; or quand Dieu aime : « Je suis l’ouïe avec laquelle il entend, la Vue avec laquelle il voit, la Main avec laquelle il combat et le Pied avec lequel il marche » (hadith qutsî)
« Ce n’est pas toi qui lançait quand tu lançais : mais c’est Dieu qui lançait » (VIII, 17)


Sa nature était donc entièrement réceptive et vierge, le miroir sans tâche des perfections divines qui contient en Soi toutes les choses, Lumière totalisatrice confirmée par son ascension et son statut de « luminaire brillant ».


Le nom Muhammad, qualificatif de Ahmad, signifie « Le Glorifié », celui en lequel est célébrée la Louange divine qui se propage providentiellement à tous les membres de la communauté humaine, comme le soleil propage ses rayons. Ainsi le Prophète est lumière pour les coeurs, comme le soleil pour les yeux et c’est cette lumière qui nous guide auprès de Dieu. C’est en apprenant à aimer la lumière du Prophète -qui est Lumière de Dieu- que l’on gagne l’Amour de Dieu.


« Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers » (Coran, XXI, 107)
« Dis : Ô vous les croyants, si vous aimez Dieu, suivez-moi et Dieu vous aimera et vous pardonnera. » (Coran, III, 31)
« Ceux qui font le pacte avec toi, en vérité c’est avec Dieu qu’ils font le pacte » (Coran, XVIII, 10)


Jâbir ïbn ‘Abdillah rapporte : « J’ai dit :Ya Rasulullah, apprends moi la première chose que Dieu a créée. Il répondit : Allah a créé la Lumière de ton Prophète (Nur Muhammadi), de Sa propre lumière, avant toute autre chose et il n’y avait en ce moment ni tablette, ni plume, ni paradis, ni enfer, ni ange, ni ciel, ni terre, ni soleil, ni lune, ni djinn , ni homme. Quand il a voulu créer la Créature, il partagea ladite lumière en quatre parts. Il en fit de la première la plume (qalam), de la deuxième la tablette (lawh, tablette cachée où sont consignées toutes les destinées), de la troisième le Trône de Dieu (‘arch); ensuite Dieu partagea la quatrième part en quatre parties et fit de la première partie les anges porteurs du royaume de Dieu, de la deuxième le Repose-Pied de Dieu (kursiyyu) , de la troisième les autres anges ; ensuite Dieu divisa la quatrième part restante en quatre parts et fit de la première part les cieux, de la deuxième les terres, de la troisième le paradis et l’enfer ; ensuite Dieu divisa la quatrième part restante en quatre parts et fit de la première part la clarté des pensées des croyants, de la deuxième la lumière de leurs cœurs qui est la connaissance de Dieu, de la troisième la lumière de leur intimité qui est la foi en un Dieu unique à travers la proclamation que Dieu est unique et que son Prophète est Muhammad « 


[Références : Abidin (Ahmad al-Shami d. 1320), le fils du savant Hanafi Ibn `Abidin, cite cette tradition prophétique comme une evidence dans un commentaire sur un poéme d’Ibn Hajar al-Haytami al-Ni`mat al-kubra `ala al-`alamin. Nabahani le cite dans ouvrage Jawahir al-bihar (3:354); Ajluni (Isma`il ibn Muhammad d. 1162) dans son ouvrage Kashf al-khafa' (1:265 de Maktabat al-Ghazali edition in Beirut) raporte ce hadith dans sa totalité provenant de Qastallani dans son Mawahib.]


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Calligraphie : « Muhammad, Envoyé de Dieu »

source: http://aminour.unblog.fr/2006/11/25/la-lumiere-de-muhammad-saws/

jeudi 2 février 2012

Le mufti d'Arabie Saoudite sur le Mawlid

salam alaikoum chers frères et soeurs,

étonnant, non; le mufti d'Arabe Saoudite dit que le Maulid est une bid'a mais que célébrer la fête nationale est permis et qu'il est souhaitable ce jour de remercier Allah et de se souvenir de Lui.


Sans commentaires.