samedi 5 mars 2011

Fatwa du Sheikh Murabtal Haaj sur le fait de suivre un des quatre Madhhabs autorisés.

Fatwa du Sheikh Murabtal Haaj sur le fait de suivre un des quatre Madhhabs autorisés. 

Murabital Haaj, Mauritanie
Traduit par Hamza Yusuf Hanson



Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux.

Parmi les réponses les plus importantes que j’ai données figure celle concernant celui qui dévie au point qu’il critique l’importance d’étudier les branches [furu’] de la jurisprudence, et nous cherchons refuge auprès d’Allah contre la déviation d’un déviant aussi égaré. Il aurait mieux fait de se contenter de se proclamer capable d’un raisonnement indépendant (ijtihad) en ce qui le concerne lui, et Allah est informé à son sujet, et d’arrêter d’appeler les musulmans à abandonner ce qui s’impose à eux. Dans notre réponse à un tel individu, nous faisons mention de ce que les savants en fondements méthodologiques de la jurisprudence islamique (usuli’un) et les Imams de la jurisprudence eux-mêmes ont dit à ce sujet. Quant à la dénomination de déviant que je lui ai attribuée, c’est uniquement parce qu‘il a prétendu attribuer aux gens du commun le rang précieux du raisonnement absolument indépendant [ijtihad], à propos duquel Muhammad an-Nabigha a dit :

Quant à l’ijtihad au pays des Marocains,
Le phoenix de l’ouest a pris son envol avec lui.

Je réponds que le suivi d’une doctrine reconnue (taqlid) est obligatoire pour quiconque n’est pas un mujtahid absolu. Je vais mentionner, si Allah le permet, toutes les conditions préalables à un tel rang. [Sidi Abdullah Ould Hajj Ibrahim] a dit dans son Maraqi as-Sa’ud :

« [Le taqlid] est nécessaire pour tout autre que celui qui a atteint le rang de l’ijtihad absolu. Et ce, même s’il est un [mujtahid] limité qui est incapable [d’accomplir un ijtihad absolu].»

Commentant ce passage, [Sidi Abdullah] dit dans Nasru al-bunud :

« Cela signifie que le taqlid est une obligation pour quiconque n’est pas un mujtahid absolu même s’il a atteint le rang partiel de l’ijtihad muqayyad… [jusqu’à ce qu’il dise], ‘et demandez aux gens du rappel, si vous ne savez pas.’ »

En utilisant le vers de Muhammad an-Nabigha plus haut, je ne prétends pas que tout ijtihad a disparu de tout les pays, comment [pourrais-je dire une telle chose] quand [Sidi Abdullah] dit dans Maraqi as-sa’ud :

« La terre ne sera vide de tout savant mujtahid que lorsque ses fondations mêmes trembleront. »

Il a également dit :

« [Quant à] la nécessité de s’attacher à un madhhab spécifique, les [savants] ont mentionné que cela est obligatoire pour quiconque présente un manque [dans les conditions de l’ijtihad]. »

Il dit dans le Nashru al-bunnud

« Cela signifie qu’il incombe à quiconque n’a pas atteint le degré de l’ijtihad absolu de suivre un madhhab spécifique. »

Sidi Abdullah dit encore dans Maraqi as-Sa’ud:

« Le consensus aujourd’hui s’est établi sur les quatre, et tous ont interdit d’en suivre un [quelconque] autre»

Il dit dans Nashru al-bunnud :

« Ceci signifie que le consensus des savants d’aujourd’hui est de dire qu’il y’a quatre écoles de pensées, et je réfère aux écoles de Malik, Abu Hanifa, Shafi’i et Ahmad [ibn Hanbal]. En vérité, la totalité des savants ont interdit de suivre toute autre école d’un mujtahid absolu indépendant depuis le huitième siècle quand l’école de Dawud adh-Dhahiri est morte, et ce jusqu’au 12 ème siècle et les siècle suivants. »

Dans le chapitre concernant le raisonnement par déduction dans le Maraqi as-sa’ud, [Sidi Abdullah] dit :

« Et quant à celui qui n’est pas un mujtahid, baser ses actions directement sur une preuve scripturaire première [Qoran et hadith] n’est pas admissible. »

Il dit dans Nashru al-bunnud :

« Cela signifie qu’il est interdit à quiconque n’est pas un mujtahid de baser ses actions directement sur un texte du Livre ou de la Sunna même si la transmission est authentique, à cause de la forte probabilité qu’il y ait d’autres considérations comme l’abrogation, la limitation, la spécificité à certaines situations, et d’autres facteurs de ce type que nul autre qu’un mujtahid ne peut complètement appréhender avec précision. Donc rien ne peut le protéger d’Allah Exalté à part suivre un mujtahid. L’Imam al-Qarafi [Ahmad Ibn Idris Shihabudin as-Sanhaji al-Qarafi al-Maliki est né en Egypte au septième siècle, et y est mort en 684. Il est l’un des plus grands savants Malékites qui n’aient jamais vécu et est tout spécialement connu pour son travail sur la méthodologie et la loi (usul al-fiqh). Il était un maître en langue Arabe et a produit des travaux remarquables en grammaire. Son livre adh-Dhakhira est un ouvrage magistral de 14 volumes publiés récemment aux Emirats qui examine le fiqh Malékite avec des preuves des sources de l’usul. Il est enterré à Qarafi en Egypte près de l’Imam as-Shafi’i. Qu’Allah leur fasse miséricorde à tout les deux.] a dit :

‘Et prenez garde à ne pas agir comme certains étudiants le font quand ils raisonnent directement a partir d’un hadith, alors qu’ils ne savent même pas son authenticité, et laissant de coté ce qui a été mentionné [par les Imams] concernant les subtilités qu’ils impliquent ; en faisant cela, ils se sont égarés et ont égarés d’autres avec eux. Et quiconque interprète un verset ou un hadith d’une manière qui en change le sens originel, sans preuve [dalil] est un kafir.’ »

Quant aux conditions de l’ijtihad absolu et indépendant, elles sont mentionnés dans le Maraqi as sa’ud dans la citation suivante et ce qui se trouve après :

« Et ce [mot ‘faqih’ [Sidi Abdullah dit dans son commentaire sur ce passage que le faqih est synonyme de mujtahid en science de l’usul. Il y’a différents types de faqih. Un faqih selon les savants de l’usul est quiconque atteint le rang de l’ijtihad. Selon les savants en furu’u (ramifications), un faqih est quiconque atteint le niveau de connaissance à partir duquel il peut donner une opinion juridique valide. Cette définition est importante compte tenu des talents attribués aux fuqaha. Voir Nashur al bunud ‘ala maraqi as-sa’ud, kitab al ijtihad fi al-furu’u (1409 Hijrah. Beirut: Maktabat al-Kutub. p.309)]] est synonyme du [mot] ‘mujtahid’ et tout ce qui [le] charge du fardeau de la responsabilité. »

« Comme le fait qu’il soit d’une extrême intelligence par nature, et il y’a désaccord au sujet de celui qui est connu pour rejeter le raisonnement par analogie [qiyas] »

Il sait les responsabilités [juridiques] à travers des preuves intellectuelles sauf si une preuve clairement transmise indique le contraire.

[Sidi Abdullah] dit [dans son commentaire] Nashru al-bunud:

« Ceci signifie que parmi les conditions de l’ijtihad est le fait que [le mujtahid] sache qu’il doit adhérer à la preuve intellectuelle qui est la condition fondamentale [al-bara’atu al-asliyya [La condition fondamentale est qu’il n’a pas été demandé par Allah à un être humain de faire quoi que ce soit d’autre que ce qui a une preuve solide à travers la transmission des prophètes, paix sur eux, et que l’être humain n’a de comptes a rendre qu’en ce qui concerne les choses où il a une responsabilité claire. Tout autre sujet est considéré permis à cause du manque de preuve indiquant son interdiction.] ] à moins qu’une preuve tirée d’une loi sacrée indique le contraire. »

Il enchaîne ensuite en mentionnant d’autres conditions de l’état de mujtahid:

[Les sciences de la] grammaire, de la prosodie, de la philologie, combinées à celles de l’usul et de la rhétorique doivent être en sa maîtrise.

Selon les gens de la précision, [il doit savoir] où peuvent être trouvés les jugements sans la condition d’avoir mémorisés les textes eux-mêmes.

[Tout cela doit être appris] avec une maîtrise d’au moins un niveau moyen. Il doit également connaître les sujets sur lesquels il y’a consensus.

[De plus il doit connaître] des choses telles que la condition des hadiths uniques, et ce qui fait l’autorité d’un grand nombre de transmissions ; [la connaissance] de ce qui est authentique et de ce qui est faible est aussi requise.

La connaissance de ce qui a été abrogé et de ce qui abroge, de même que les contextes dans lesquels tel verset a été révélé ou tel hadith transmis est également une condition qui doit être remplie.

Le statut des narrateurs ou des compagnons [doit aussi être connu]. Alors, tu peux suivre quiconque remplit les conditions mentionnées selon l’opinion la plus authentique.

Donc, considère tout ce qui vient d’être mentionné, et qu’Allah te fasse miséricorde, et [tu peux alors] déterminer toi-même si ton compagnon est caractérisé par ces qualités et s’il remplit ces conditions – et j’en doute fort. Il est plus probable qu’il oriente en fait les gens de cette époque vers lui-même dans ses exigences qu’ils fassent leurs propres jugements directement depuis le Livre et la Sunna. Si, par contre, il ne remplit pas ces conditions nécessaires, alors toute discussion supplémentaire est superflue.

Dans le Fath al ‘Ali al Malik de Muhammad ‘Illish il y’a de fortes réprimandes pour ceux qui veulent forcer les gens à abandonner les études des branches judiciaires et tirer directement du Livre et de la Sunna. Le texte original de la question qui lui était posé était celui ci:

« Que dit tu de celui qui suivait un des quatre Imams, qu’Allah Exalté soit satisfait d’eux, puis est parti en affirmant qu’il pouvait fonder ses jugements directement depuis le Qoran et les hadith de transmission sûre, et donc laisser de coté les livres de la jurisprudence et incliner vers la vue de Ahmad ibn Idris ? De plus, il dit au gens qui s’en tiennent au discours des Imams et de leurs successeurs, « je vous dit : ‘Allah et son Messager ont dit’ et vous me répondez ‘Malik a dit’ et ‘Ibn al-Qasim’ a dit ou ‘Khalil a dit.’ »

A cela, l’Imam ‘Illish répondit:

« Ma réponse à tout cela est la suivante : Louange à Allah et que la Prière et le Salut soit sur notre Maître Muhammad, le Messager d’Allah. Il n’est pas permis à une personne du commun d’arrêter de suivre les quatre imams et de prendre directement depuis les sources textuelles du Qoran et des hadiths pour la simple et bonne raison que cela implique de nombreuses conditions explicitées dans les livres de usul. De plus, ces conditions sont rarement atteintes par les grands savants, particulièrement en cette époque ou l’Islam est devenu un exilé tout comme il a commencé exilé. »

Ibn ‘Uyyana, qu’Allah soit satisfait de lui a dit :

« Les hadiths sont source d’erreur sauf pour les juristes. »

Ce qu’il veut dire c’est que les gens autres que les savants pourraient interpréter une tradition en se basant sur un sens apparent, alors que [le hadith pourrait] avoir d’autres interprétations basées sur un autre hadith qui clarifie la signification ou des preuves qui restent obscures [à l’homme du commun]. Apres une longue discussion, il remarque :

« Quant à leur parole, ‘comment pouvez vous laisser les versets clairs du Qoran et les hadith sûrs et suivre les Imams et leurs ijtihad qui ont une nette probabilité d’erreur ?’ »

La réponse qu’il leur fait est la suivante :

« Pour sûr, suivre un de nos Imams [bien guidés] n’est pas l’abandon des versets du Qoran ou des hadiths authentiques, c’est l’essence même de l’adhésion à ces derniers et d’en tirer nos jugements. Et cela parce que le Qoran ne nous est pas parvenu autrement que par le moyen de ces mêmes Imams [qui sont dignes d’êtres suivis] en vertu du fait qu’ils ont une meilleur connaissance que nous des sciences de ce qui est abrogé et de ce qui abroge, de l’absolu et du relatif, de l’équivoque et du clair, du probable et de l’évident, des circonstances qui entourent la révélation et leurs différentes significations, ainsi que leurs interprétations possibles et les diverses considérations linguistiques et philologiques, [sans mentionner] les autres sciences auxiliaires [impliquées dans la compréhension du Qoran] requises.

« De plus, ils ont prit tout cela des élèves des compagnons (tabi’in) qui ont reçu leur instruction des compagnons eux-mêmes, qui ont reçu leurs instructions du Législateur lui-même, qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix, épargné par grâce Divine de toute erreur, qui a témoigné que les trois premières générations de musulmans seraient caractérisées par la vertu et la droiture. De plus, les traditions prophétiques nous sont également parvenues par leur moyen étant donné qu’ils étaient plus érudits que nous parce qu’ils avaient une meilleur connaissance que ceux qui sont venus après eux concernant les chaînes de transmissions rigoureusement authentique (sahih), ce qui est bien authentifié (hassan), ce qui est faible (da’if), ainsi que les transmissions marfu’u [la transmission (sanad) remonte jusqu’au Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) le hadith vient du Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui)], Mursal [un tabi’i l’a rapporté du Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) ; il manque un compagnon dans la chaîne de transmission], mutawatir [le hadith est rapporté par tant de chaînes de transmissions que c’est une preuve absolue] ahad [un hadith qui, à un moment de la chaîne de transmission, n’a qu’un seul rapporteur], mu’dal [deux personnes d’affilées manquent dans la chaîne de rapporteurs] et gharib [le narrateur du hadith est fiable, mais personne d’autre n’a rapporté ce hadith].

Donc, en ce qui concerne ce petit groupe d’hommes, il n’y a que deux possibilités : soit ils attribuent l’ignorance aux Imams dont le savoir est reconnu par consensus pour avoir atteint la perfection humaine comme cela est attesté par plusieurs traditions du Législateur véridique, paix et bénédiction sur lui, ou bien ils attribuent l’égarement et le manque de religion aux Imams qui sont tous issus de la meilleur génération par le témoignage du sublime Messager lui-même, qu’Allah lui accorde la grâce et la paix. En vérité, ce ne sont pas les yeux qui sont aveugles, mais aveugles sont les cœurs dans nos poitrines. »

S’agissant du fait qu’ils disent à celui qui imite par exemple Malik, « On vous dit : ‘Allah a dit’ ou ‘son Messager a dit’ et vous répondez ‘Malik a dit’ et ‘Ibn al-Qasim’ a dit ou ‘Khalil a dit’», notre réponse est que celui qui dit « Malik a dit… etc. » dit en fait : « Malik dit, en se basant sur sa profonde compréhension de la parole d’Allah, ou des dires du Messager, ou de ceux qui s’attachent fermement aux actions des compagnons, ou des tabi’in qui ont clairement compris la Parole d’Allah et la parole du Messager ou ont pris exemples dans les actions de Son Messager. » Et celui qui dit : « Ibn al-Qasim a dit… » dit en fait que celui-ci a [fidèlement] transmis ce qu’à dit Malik en se basant sur la parole d’Allah ou ce que Ibn al-Qasim lui-même a compris de la Parole d’Allah le Très Exalté. Celui qui dit « Khalil a dit… » par exemple, dit que celui-ci qu’il ne transmet que par ceux [les Imams] que l’on a mentionné précédemment. Quant à Malik et Ibn al-Qasim, ils sont tous deux des Imams dont l’autorité spirituelle et judiciaire est acceptée par un consensus unanime de cette Umma ; et ils sont tous deux issus des meilleures générations.

Quant à celui qui quitte leur direction et dit : « Allah a dit et Son Messager a dit… », il s’est fié à sa seule compréhension en dépit du fait qu’il est incapable d’avoir des précisions sur les versets et hadiths qu’il cite puisqu’il lui est impossible de se procurer les chaînes de transmission [avec une authorité quelconque], sans compter le fait qu’il manque de connaissance au sujet de ce qui est abrogé et de ce qui abroge, de l’absolu et du relatif, de l’équivoque et du clair, de l’apparent et du textuel, du général et du spécifique, des dimensions de l’Arabe et des causes de révélation, des diverses considérations linguistiques et les diverses sciences auxiliaires requises. Donc considère par toi-même ce qui est préférable : la parole d’un disciple qui ne fait que citer la compréhension de Malik, un Imam par consensus – ou la parole d’un ignare qui dit « Allah a dit et Son Messager a dit… » Mais ce n’est pas la vue qui s’aveugle, mais plutôt les cœurs dans nos poitrines.

De plus, sache que l’origine de cette déviation vient de la Dhahiriyya [la Dhahiria a suivi le madhab de Daw’ud ad-Dhahiri.] qui est apparu en Andalousie [Espagne musulmane] et dont le pouvoir a pu croître pendant une période jusqu’à ce qu’Allah oblitère toute trace d’eux jusqu'à ce que cette petite bande d’hommes entreprit de faire revivre leurs croyances. Imam al-Barzuli a dit : « le premier a avoir jamais attaqué la Mudawwana [Mudawwana : l’œuvre de fiqh de l’Imam Malik] était Sa’id bin al-Haddad. »

Si tu considères attentivement les textes susmentionnés, tu prendras conscience que celui qui te critique parce que tu suis [les Imams] est en vérité un déviant. Et j’utilise le mot « déviant » pour le décrire uniquement parce que les savants [avant moi] ont nommé ainsi cette petite bande d’hommes et leur vision (madhhab) de déviants. De plus, tu devrais savoir que ceux qui condamnent ton adhérence aux Imams ont été pleinement réfutés par Muhammad al-Khadir ibn Mayyaba avec les arguments les plus pertinents, et les a lui-même appelés dans son livre « les gens de la déviation et de l’hétérodoxie.» Il a appelé son livre : « Réfuter les Gens de la Déviation et de l’Hétérodoxie qui Attaquent le Fait de Suivre (taqlid) les Imams Capables de Raisonnement Indépendant », j’en possédais une copie mais je ne l’ai plus. Je te déconseille sérieusement de suivre le madhhab de ces gens, même de t’asseoir en leur compagnie, sauf en cas de nécessité absolue, en en tout cas d’écouter quoi que ce soit de ce qu’ils ont à dire, parce que les savants ont déclaré que leurs idées étaient déviantes. Ibn al-Hajj dit dans son livre al-Madkhal:

«’Umar ibn al-‘Aziz disait: ‘ne donne jamais à celui dont le cœur est déviant accès à tes deux oreilles, car tu ne sais jamais ce qui pourrait demeurer en toi’ »

Je demande à Allah de nous mettre toi et moi parmi ceux qui écoutent les différents avis et qui choisissent le meilleur d’entre eux.

Source: http://www.sunnipath.com/library/Articles/AR00000165_fr.aspx

Aucun commentaire: